COMMUNIQUER/ ENONCER -0
Dans les réponses, toutes celles permettant d’aboutir à l’idée attendue sont acceptables.
Qu’est-ce que communiquer ? Que sais-tu sur la communication ?
Idée attendue de messageéchangé entre un émetteur et un récepteur. Cet échange s’effectue dans une situation de communication . Il s’agit de vérifier que procédé et vocabulaire sont compris et de rappeler le schéma de la communication.
.
Utilise les mots « signe » et « code » pour commenter la situation photographiée
L’enfant utilise un signe (lever le doigt) qui a du sens pour les autres élèves et l’ enseignant.
Car il fait partie d’un code commun : demander la parole, montrer qu’on pense savoir la réponse à une question.
Y-a-t-il un message ? Qu’appelle-t-on le destinataire? Le messageest :« Je souhaite répondre ». Il s’adresse surtout à l’enseignant qui en est le destinataire
Que sais-tu sur les pronoms « je », « tu », « nous », « vous » ?
L’ émetteurd’un message se désigne par« je », il emploie « nous » lorsqu’il s’associe à d’autres
« tu » est le récepteur de même que « vous » (politesse) pour un groupe
Qu’est-ce qu’un « énoncé » ?
C’est un message oral ou écrit constitué de mots, un texte
N’importe quel message produit à l’aide du langage
Revoir : 1 - Qu'est-ce que communiquer? Dans memento |
COMMUNIQUER/ ENONCER - 1
Recherche
1) a Précise à quel genre appartient le texte ci-dessous? C’est une lettre
b- Quel en est “l’émetteur” ? Champollion (rechercher qui il est)
le “ destinataire”? son frère
c) Est-ce un “énoncé”? Pourquoi? C’est un énoncé puisqu’il est formulé à l’aide du langage écrit
3) Dis ce que tu sais sur la situation dans laquelle se trouve l’émetteur?
Souligne dans le texte ce qui te permet de répondre
L'émetteur est Champollion, pensionnaire dans un lycée à Grenoble, il écrit à son frère
On peut donc conclure que le lecteur connaît la situation (de communication) d’énonciation de ce texte ou énoncé.
On peut dire que l’énoncé est lié à la situation d’énonciation
Compléter avec : situation d'énonciation dans memento
Grenoble , 9 juin 1807
Mon très cher frère,
Ne pourrais-tu pas me retirer du lycée. Je me suis fait violence jusqu'à présent
pour ne pas te déplaire, mais cela me devient tout à fait insupportable. Je
sens que je ne suis pas fait pour vivre resserré comme nous le sommes! La pluspart
s'en vont; je ne fais que perdre mon temps. Si je fais le devoir de
latin, ce n 'est que pour ne pas m'attirer des punitions; je n'y ai aucun goût depuis
longtemps. Les langues orientales, ma passion favorite, je n'y travaille qu'une fois
par jour; je ne puis souffrir mes camarades, excepté un qui m'est bien cher,
mais il est malade; je ne puis le voir. Nous nous aidons mutuellement à suporter
notre misérable existence; maintenant il est chez ses parents, il jouit du
moins de leurs tendres embrassements. Pour moi, sombre, délaissé, je ne jouis
de ta vue qu'une fois la semaine. Je sens que je ne suis pas bien, je ne
scais qoi me pèse sur la poitrine; je crois y avoir un abcès, mais je ne
veux pas aller à l'infirmerie; il n'y a personne, tout ceux qui sont malades se
sont prudemment retirés chez leurs parents: on y est mal servis; couché
sur un lit on reste seul. Si l'on a besoin de quelque chose, il faut attendre Jusqu'à
la prochaine visite du médecin qui, à toutes les maladies, aurait-on
mal aux doits du pied, ordonne de la tizanne pectorale. Si je reste
longtemps ici, je ne te promets pas de vivre .
Je t'embrasse, donne-moi une prompte réponse. Je t'attends avec la plus
vive impatience ".
|